Pour la France, la signature le 12 décembre dernier de l'accord de Paris aura été un incontestable succès diplomatique.
Pour le monde (et nos sociétés occidentales), elle constitue la promesse d'un avenir plus sûr mais également et surtout l'annonce d'un chantier immense : celui d'un changement complet de paradigme sur notre rapport à la mondialisation.
Prenons le sujet par son objet premier : comment réduire la production de carbone sans hypothéquer durablement les besoins de développement des pays les plus pauvres.
Il est vain de penser qu'en externalisant nos productions les plus polluantes, nous allons rentrer dans un cycle vertueux, car il s'agirait encore une fois de faire supporter aux pays pauvres les conséquences de nos modes de vie.
Et si l'Inde reste le plus mauvais élève de la "décarbonisation", c'est aussi parce que la demande de produits manufacturés à bas cout est forte de la part de nos pays.
Le développement d'une conscience collective en faveur d'un développement véritablement durable est à la fois une bonne nouvelle et une nécessité.
Ce n'est qu'en changeant nos comportements individuels que nous obtiendrons le résultat souhaité : acheter local et de saison, développer l'économie de partage, adapter nos modes de transport, optimiser le recours aux moyens de communication électronique, réduire nos consommations.
Notre cabinet souhaite s'engager dans cette démarche pour contribuer au succès de cette promesse née de l'accord de Paris.
En favorisant les communications électroniques (et la réduction corrélative de la consommation de papier et du transport), cette démarche contribue à améliorer le bilan carbone d'un dossier mais nous oblige à la quantifier
En proposant des solutions innovantes via le cloud ou les réseaux, le cabinet s'engage à promouvoir un espace collaboratif qui facilite et fluidifie les échanges tout en permettant de garantir la confidentialité.
Mais au-delà de cet engagement, cette démarche nous permet de proposer aux entreprises un accompagnement crédible et cohérent pour mettre en place les outils d'une véritable responsabilité sociale climatique telle que consacrée par l'accord de Paris et dont il ne faut pas croire qu'elle est réservée aux grands groupes industriels.
Tôt ou tard, les législations nationales ou les règlementations européennes seront contraintes d'imposer, dans tous les domaines du droit, des exigences collectives en termes de réduction des consommations énergétiques, de transparence et de communication sur les efforts accomplis ou les moyens mis en œuvre,
Si La RSE (responsabilité sociétale et environnementale) a fait émerger un droit souple (c’est à dire basée sur des engagements collectifs plutôt que sur des contraintes individuelles), on peut affirmer sans grand risque d'erreur que la RSC donne corps à une conception renouvelée de l'entreprise citoyenne.
Fredéric CANTON
fcanton@emo-hebert.com